Bonjour! Je m'appelle Ryan C. Johnson mais mes amis me surnomment Indy (référence à Indiana Jones). Je suis né(e) à Liverpool le 04/04/1986 et de ce fait j'ai donc 26 ans. Côté cœur, je suis célibataire, sachant que mon orientation sexuelle est hétérosexuel. J'appartiens au groupe We simply live in Ystad. Je suis une personne casse-cou, franche, téméraire, rusée; mais aussi sauvage (qui se lie difficiement aux gens), obstinée, imprévisible, fidèle à sa parole.

Je suis né à Liverpool, sous le nom de Ryan Christopher Lancaster, il y a 26 ans, rien d'extra-ordinaire. Et puis, avec un père médecin, je ne risquais pas grand chose non plus à mon avis. J'ai vécu les quatre premières années de ma vie à Liverpool, avant que mon père ne soit muté à St Mary à Londres. Mais bon, on ne peut pas dire que ça m'ait grandement traumatisé, vu que j'étais petit à l'époque. Notre famille, du moins, ma mère était de Londres. Nous y retrouvâmes donc la famille maternelle, du moins, mon grand-père. J'ai toujours trouvé le vieil homme flippant. Jamais de mot gentil, toujours à critiquer la façon dont mes parents m'éduquaient. Je détestais lorsqu'on allait manger chez lui. L'ambiance était toujours un peu tendue. Je préférais mieux aller au parc avec mes amis et grimper aux arbres, courir partout, m'écorcher les genoux, que de rester le cul sur une de ses affreuses chaises. Je n'ai jamais été très proche de lui, alors, quand il est mort, quand j'avais dix ans, on ne peut pas dire que ça m'ait traumatisé, c'est peut-être un peu méchant, mais c'était comme ça. En revanche, je vis débarquer dans ma vie un oncle que j'avais jamais vu, mais qui m'avait toujours envoyé des cadeaux d'endroits situés un peu partout dans le monde. Pour moi, mon oncle était Indiana Jones. Après tout, qui d'autre aurait pu m'envoyer ces cadeaux, que je considérai comme un véritable trésor ? Quand, avec ma candeur d'enfant je lui posais la question, il rit avant de me répondre qu'il l'était en quelque sorte. A chaque visite qu'il nous rendait, j'étais excité comme pas deux, même quand je grandis. Au collège, j'eus parfois des problèmes, il fallait dire que je pouvais parfois me montrer effronté, surtout quand j'étais persuadé d'avoir juste. En sport, tout le monde me voulait dans son équipe car je trouvais toujours une technique pour gagner.


Et puis, tout bascula l'année de mes quinze ans. Mes parents avaient gagné un voyage à Las Vegas. J'étais assez grand pour rester seul une semaine, j'étais autonome et de toutes façons, j'avais passé l'âge des baby-sitter. Je peux vous assurer que ça vous fait un choc d'être réveillé en pleine nuit par la police qui vient vous annoncer que vos parents sont décédés dans un accident de voiture, de l'autre coté du monde. C'est votre monde entier qui s'écroule. Mon oncle Kieran revint pour s'occuper de moi, mais c'était dur, même si les cinq années qui étaient passées, je l'avais vu assez souvent, il restait presque un étranger pour moi. Mon comportement changea plutôt radicalement. Je devins plutôt solitaire et renfermé et parfois, ça clashait pas mal avec Kieran. Encore plus quand nous quittâmes Londres pour la Suède. Je détestais Ystad dès le début. J'en suis pas fier, mais à cette époque, j'étais en plein âge con, et avec mon tempéramment plutôt orageux, je fis pas mal de conneries. Il m'arrivait de découcher en pleine semaine, mais parfois, je ne voyais pas mon oncle de deux jours. Et quand on se voyait, c'était généralement tendu. On ne pouvait pas dire que j'étais le fils adoptif ou le neveu parfait. Et puis, Kieran n'avait jamais vraiment voulu être père donc, on avait parfois du mal à s'aligner sur la bonne façon d'agir avec l'autre. Je réussis tant bien que mal à avoir mon bac, mais on ne pouvait pas dire que c'était des résultats à en faire rêver Einstein.


Après le lycée, je m'inscrivis en fac, mais à vrai dire, je n'étais jamais vraiment présent. Pas vraiment pour faire suer mon oncle mais, simplement, je cherchais ma place dans un endroit qui à mes yeux n'était pas chez moi. Je finis par abandonner la fac après plusieurs échecs cuisants. Je commençais à bosser à droite et à gauche. Coursier. Livreur. Serveur. Mécanicien. Cuistot dans un snack. Vendeur. Encore coursier. Je ne gardais jamais un job très longtemps. Je me désintéressai assez vite de ces jobs, comme je m'étais désintéressé des cours. Je passais pas mal de temps à zoner ça et là, en solitaire. De temps en temps, je jouais encore les casses-cous, mais en dehors de ça... Je m'ennuyais profondément.

FICHE PAR ROMANE