Requiem of blood & ink
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Ezra G. Lochlainn ♣ « Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles. »

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AuteurMessage
Ezra G. Lochlainn

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OMG !
Ezra G. Lochlainn
traîne dans le coin.
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Nombre de messages : 729
Date d'inscription : 28/12/2012
Ezra G. Lochlainn ♣ « Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles. » Vide
MessageSujet: Ezra G. Lochlainn ♣ « Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles. » Ezra G. Lochlainn ♣ « Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles. » EmptyVen 28 Déc - 15:05




Ezra Gawain Lochlainn


« Que celui qui combat les monstres prenne garde dans sa guerre, a ne pas devenir un monstre lui même. A force de plonger trop longtemps votre regard dans l’abîme, c'est l’abîme qui entre en vous.  » Nietzsche



who i am

Bonjour! Je m'appelle Ezra Lochlainn mais mes amis me surnomment Ez ou Loch. Je suis né(e) à Belfast le 12/11/1982 et de ce fait j'ai donc 30 ans. Côté coeur, je suis veuf, sachant que mon orientation sexuelle est hétérosexuel. J'appartiens au groupe We are the authorities. Je suis un personne calme, patiente, exigeante, franche; mais aussi calculateur, froide, peu scrupuleuse, déterminée et cynique.


this my story



Je suis né a Belfast en Irlande à la fin de l'année 1982, comme d'autres personnes sans doute. Je ne peu pas vraiment dire comment c'était ce jour-là, chaud, froid, quelle importance ? Je n'avais pas conscience de grand chose à l'époque. Mes premiers souvenirs remontent vers mes quatre ans, mais là aussi rien de bien intéressant. Ma mère qui me chante des berceuses ou me lit des histoires avant que je m'endorme. Des fragments de journées à l'école. Et mon père ? Eh bien, mon père n'était pas du genre papa gâteau. C'était même plus papa absent et papa froid. Enfant, je crois bien que j'avais peur de lui, il était si distant, si sévère que je doutais parfois qu'il soit réellement mon père. Je ne compris réellement la raison de ses agissements que bien plus tard. J'allais à l'école publique, mon père étant totalement réfractaire aux écoles privées religieuses. Il détestait la religion, sous toutes ses formes. Quelques soirs, alors que l'enfant que j'étais à l'époque était déjà couché, je l'entendais se disputer avec ma mère, elle ne voulait pas qu'il sorte, mais au final, la porte d'entrée claquait tout le temps. Et ma mère pleurait presque à chaque fois. Je détestais mon père de la faire pleurer comme ça, lui le monstre insensible.


A l'école, j'étais loin d'être un intello. Et je me battais souvent. J'aurais fait n'importe quoi pour que mon père me remarque, pose autre chose sur moi qu'un regard froid et distant. Mais cela ne changeait jamais. Je ne cessais qu'après une suspension d'une semaine de cours. Enfin... Je me battais en dehors de l'école. Je n'étais pas une petite frappe. Je perdais aussi souvent que je l'emportais sur mon adversaire. J'étais un petit teigneux qui n'aimais pas trop qu'on se moque de lui. Et puis, un jour à l'école, on parla du Bloody Sunday mais aussi du Bloody Friday et quand notre professeur d'histoire énuméra les noms, l'un d'entre eux accrocha mon oreille. William Noel Nash. J'avais entendu mon père prononcer ce nom plusieurs fois. Alors je compris, du haut de mes dix ou onze ans que mon père avait été un des manifestants ce jour-là. Et qu'il avait vu un de ses amis, encore un gamin, se faire froidement tuer parce qu'il voulait aider un blessé. Pourtant en rentrant chez moi, je ne posais pas plus de questions à mon père. Mais je comprenais peut-être un peu mieux son comportement.


Ce ne fut que l'année de mes quinze ans que je trouvais le courage de le suivre lors d'une de ses virées nocturnes. Je savais qu'il partait à pieds, au moins pour une partie du trajet – je n'entendais jamais de bruit de moteur après qu'il ait claqué la porte. Le suivre serait donc assez facile tant qu'il ne prenait pas de voiture. Coup de chance (?) pour moi, il n'en prit pas ce soir-là. Je le suivis discrètement jusqu'à un pub, dans un coin assez reculé de la ville. Je n'entrai pas, je ne voulais pas qu'il me voit. Je le vis s'enfoncer dans le fond du tripot et je fis alors ce que toute personne ayant un sens logique aurait fait, et que toute personne possédant du bon sens se serait abstenu de faire : je cherchais un autre point de vue. Je me trouvais donc à observer par un soupirail ce qu'il se passait dans l'arrière boutique. Je n'entendais pas grand chose, mais je compris assez vite de quoi il retournait : c'était « simplement » une réunion secrète de l'IRA !
Vous savez quel est le problème avec une réunion secrète d'un groupe dépeint comme terroriste ? C'est qu'elle est sensée être secrète ! Je compris mon imprudence quand je sentis une poigne de fer m'attraper par la nuque et quelques instants plus tard, après être passé par la petite entrée, je me retrouvais en plein milieu de la réunion. Face à mon père.
« Ce morveux nous espionnait, Cathal. »
« Non ! C'est pas vrai ! Je voulais juste savoir où allait mon père le soir ! »
Ma voix me parut totalement puérile et ridicule comparée à ces hommes en face de moi. C'est alors que mon père fit une chose à laquelle je n'aurais jamais pensé. Il me gifla. Malgré toutes mes conneries, tout ce que j'avais pu faire de travers pour attirer son attention, jamais il n'avait levé la main sur moi. J'étais abasourdi. Et ce soir-là, je le détestai, profondément.
« Tu fermes ta gueule sur ce que t'as vu, et tu rentres à la maison, sans faire de détour. T'as intérêt à y être quand je rentre.. »
Je crois que c'était l'une des plus longues phrases que mon père m'ait dite. La joue cuisante, les poings serrés de colère et des larmes moitié rage, moitié honte dans les yeux, je tournais les talons pour rentrer à la maison. Je retournais discrètement dans ma chambre et me glissais sous ma couette en ruminant ma colère. Mon père rentra tard ce soir-là et les jours suivants, j'évitais soigneusement tout contact avec lui. Je n'essayais plus jamais d'attirer son attention.


Après le lycée, je partis étudier à l'université Queen's de Belfast, en prenant le nom de jeune fille de ma mère, Lochlainn. Après mes études, j'entrais dans la police. Parfois, je passais chez mes parents, pour voir ma mère. Je m'arrangeais souvent pour éviter mon père, avec le temps, je finis par comprendre que je ne le détestais pas. En fait, il m'indifférait totalement. Je prenais mon travail à cœur et si ma façon d'agir était parfois à la limite de la légalité, les résultats que j'obtenais me mettaient à l'abri du courroux de mes supérieurs. Au bout de quelques temps je passais de simple officier de police à enquêteur, muté à Scotland Yard, j'étais l'un des plus jeunes enquêteurs. C'est là que je rencontrais Kate. Généralement, il est assez déconseillé de sortir avec une collègue, mais c'était le genre de règle à laquelle je dérogeai généralement. Je finis par la demander en mariage, et tout allait pour le mieux. Il nous arrivait parfois de juste nous croiser quand nos heures de services ne coïncidaient pas , mais on arrivait à vivre comme ça. Que vouloir de plus ? Bientôt, je me retrouvais face à une promotion assez déconcertante. Quitter Scotland Yard pour Interpol. C'était là sans doute un moyen pour mes supérieurs de se débarrasser de mes méthodes quelque peu expéditives. Je me retrouvais donc expédié de la rue au bureau. Ce qui était plutôt énervant. Joli tour que m'avait joué mon supérieurs, enfin, j'étais du genre à m'adapter aux coups du sort. Je m'appliquais de mon mieux à mon nouveau travail. C'était moins trépidant mais pas forcément routinier. J'effectuais ainsi quelques missions dans des pays comme les États-Unis, le Canada ou encore l'Australie. Somme toutes, il m'arrivait d'être aussi peu chez moi que lorsque j'étais flic.


Et puis la mécanique bien huilée s'est enrayée et le train a déraillé. D'abord, Kate perdit la vie au cours d'une intervention. C'était les risques du métier, on le savait tous les deux, mais ça n'empêche pas la douleur, ça rien ne nous y prépare. Quand on choisit de partager sa vie avec quelqu'un, on s'attend à voir les cheveux de cette personne lentement virer au gris puis au blanc. Ce fut le premier coup dur. Après ça, pour un temps, je revins chez mes parents, passer quelques jours au calme, loin de l'appartement, à Londres qui me paraissait trop cruellement vide.
Comble de malchance – et pourtant je ne m'estime pas particulièrement malchanceux – ce fut à cette période que l'on vint arrêter mon père, confondu pour terrorisme. Imaginez mon sourire ironique quand je vous dit « imaginez un peu la gueule des collègues en me voyant ce jour-là »... C'est là que je me rendis compte que l'homme aux yeux duquel j'avais toujours voulu exister n'était en vérité plus qu'un vieux croulant, bien loin de l'idéaliste qu'il avait du être dans sa jeunesse. J'approchais de mes trente ans, et c'était seulement à présent que je voyais mon père tel qu'il était réellement. Un homme qui approchait de la soixantaine d'années, mais qui vivait hanté parce que qu'il s'était passé quarante ans plus tôt. Comme une évidence, j'eus l'équivalent dans affaires internes sur le dos. Je fus mis à pieds et on passa ma vie au crible. Bien qu'aucune preuve pouvant me relier à l'IRA ne fut trouvée, on me demanda de prendre, en quelque sorte un congé sans solde. Je n'étais pas viré, mais mon dossier devait être examiné. Sans trop savoir pourquoi je décidais de bouger pour aller en Suède, le temps que tout ça se tasse. Ce n'était pas un fuite, mais puisque j'étais en vacances, pourquoi ne pas en profiter ? Je visitais les alentours, vadrouillant ça et là, jusqu'au jour où je reçus un message comme quoi je devais reprendre du service. Ma nouvelle affectation ? Ystad, où je devais aider l'inspecteur en chef à lutter contre la corruption et ce genre de choses. Je me pris donc un appartement, histoire de ne pas vivre à l'hôtel et commençai mon « nouveau job ».


behind the screen

Prénom • Jazz
 Pseudo • Whiskey
 Avatar • Josh Stewart
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 Avis sur le forum • ça m'a l'air sympa donc je teste Very Happy et au pire, je taperais juste sur les nerfs de mon clone :joker:
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FICHE PAR ROMANE

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Noak T. Karlsson

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« Ca fait mal de mourir ? Non c’est plus rapide que de s’endormir. »
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Ezra G. Lochlainn ♣ « Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles. » Vide
MessageSujet: Re: Ezra G. Lochlainn ♣ « Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles. » Ezra G. Lochlainn ♣ « Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles. » EmptyVen 28 Déc - 16:38

Essaye jamais de me taper sur les nerfs pour voir :p
Bon pour moi c'est tout bon, je te valide!
N'oublie pas de signer le règlement, d'aller recenser ton avatar etc etc :p
Bon jeu le clone :p
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Lily F. James

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Lily F. James
traîne dans le coin.
"C'était Norah Davidsson, en direct d'Ystad. Merci à tous de nous avoir écouter"
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Date d'inscription : 22/12/2012
Ezra G. Lochlainn ♣ « Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles. » Vide
MessageSujet: Re: Ezra G. Lochlainn ♣ « Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles. » Ezra G. Lochlainn ♣ « Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles. » EmptyLun 31 Déc - 5:23

Bienvenue parmi nous ! (:
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Ezra G. Lochlainn ♣ « Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles. » Vide
MessageSujet: Re: Ezra G. Lochlainn ♣ « Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles. » Ezra G. Lochlainn ♣ « Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles. » Empty

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Ezra G. Lochlainn ♣ « Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles. »

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